Les initiés francophones de la déité de
méditation KALACHAKRA peuvent se procurer le guide de l’initiation et
de la pratique quotidienne du GURU YOGA. Ce texte indique les étapes de
la cérémonie souvent dirigée par le Dalaï-lama en personne. (KALACHAKRA,
Guide de l’Initiation et du Guru Yoga, traduit par Sofia STRIL-REVER.)
Toutes les initiations tantriques imposent des obligations et des interdictions, ce sont souvent des serments (samayas) contraignants. Une interdiction est particulièrement inamicale à l’égard des bonzes de la tradition THERAVADA, qualifiée de HINAYANA, " petit véhicule " par les lamas. Selon leurs règles de conduite, les initiés du YIDAM KALACHAKRA ne sont pas autorisés à séjourner plus de sept jours chez les adeptes du THERAVADA, le bouddhisme originel répandu dans le sud-est asiatique.
Les ermites itinérants, les moines de la forêt, demeurent éloignés de l’agitation des grands centres urbains. Grâce à SATIPATTHANA, ces moines THERAVANDINS n’ont rien à envier aux écoles MAHAYANISTES. Le moine BOUDDHADASA BIKKHOU, traducteur en langue thaïlandaise de HOUANG-PO et HOUEI-NENG, maîtres CH’AN, a exprimé magistralement sa compréhension du véritable bouddhisme libérateur des conditionnements de toutes sortes. Il a rappelé les dix liens, selon l’école des " Anciens" : (1) la croyance au moi permanent , (2) le doute, (3) l’attachement aux règles et aux rites, (4) la convoitise, (5) la haine, (6) le désir d’obtenir un corps subtil, (7) le désir de non-corporéité, (8) la vanité, (9) l’agitation, (10) l’ignorance.
Contrairement au bouddhisme primitif, les pratiques des écoles ésotériques tibétaines visent à obtenir un double corporel. Le sous-titre du " TANTRA de KALACHAKRA " est : " Le Livre du Corps subtil ". Cet objectif était partagé par les Natha yoguis indiens.
Les théravandins ne connaissent pas les difficultés des adeptes tantriques qui sollicitent plusieurs " transmissions de pouvoir", et se retrouvent empêtrés dans des rites complexes avec en prime d’innombrables engagements (samayas) et contraintes. Certains lamas sont obligés de conférer une initiation spéciale pour enrayer les négativités que provoquerait l’inobservance des préceptes. Cette excellente initiative devrait permettre aux initiés du vajrayana de découvrir les pays asiatiques où l’on pratique le bouddhisme des " Anciens ".
Les moines de cette tradition accordent une grande importance à METTA, la bienveillance naturelle et spontanée. Les THERAVADINS sont accueillants. Un séjour dans un KUTI, hutte de méditation construite au milieu de la nature qui entoure les monastères de la tradition de la forêt est une expérience inoubliable.
Toutes les initiations tantriques imposent des obligations et des interdictions, ce sont souvent des serments (samayas) contraignants. Une interdiction est particulièrement inamicale à l’égard des bonzes de la tradition THERAVADA, qualifiée de HINAYANA, " petit véhicule " par les lamas. Selon leurs règles de conduite, les initiés du YIDAM KALACHAKRA ne sont pas autorisés à séjourner plus de sept jours chez les adeptes du THERAVADA, le bouddhisme originel répandu dans le sud-est asiatique.
Les ermites itinérants, les moines de la forêt, demeurent éloignés de l’agitation des grands centres urbains. Grâce à SATIPATTHANA, ces moines THERAVANDINS n’ont rien à envier aux écoles MAHAYANISTES. Le moine BOUDDHADASA BIKKHOU, traducteur en langue thaïlandaise de HOUANG-PO et HOUEI-NENG, maîtres CH’AN, a exprimé magistralement sa compréhension du véritable bouddhisme libérateur des conditionnements de toutes sortes. Il a rappelé les dix liens, selon l’école des " Anciens" : (1) la croyance au moi permanent , (2) le doute, (3) l’attachement aux règles et aux rites, (4) la convoitise, (5) la haine, (6) le désir d’obtenir un corps subtil, (7) le désir de non-corporéité, (8) la vanité, (9) l’agitation, (10) l’ignorance.
Contrairement au bouddhisme primitif, les pratiques des écoles ésotériques tibétaines visent à obtenir un double corporel. Le sous-titre du " TANTRA de KALACHAKRA " est : " Le Livre du Corps subtil ". Cet objectif était partagé par les Natha yoguis indiens.
Les théravandins ne connaissent pas les difficultés des adeptes tantriques qui sollicitent plusieurs " transmissions de pouvoir", et se retrouvent empêtrés dans des rites complexes avec en prime d’innombrables engagements (samayas) et contraintes. Certains lamas sont obligés de conférer une initiation spéciale pour enrayer les négativités que provoquerait l’inobservance des préceptes. Cette excellente initiative devrait permettre aux initiés du vajrayana de découvrir les pays asiatiques où l’on pratique le bouddhisme des " Anciens ".
Les moines de cette tradition accordent une grande importance à METTA, la bienveillance naturelle et spontanée. Les THERAVADINS sont accueillants. Un séjour dans un KUTI, hutte de méditation construite au milieu de la nature qui entoure les monastères de la tradition de la forêt est une expérience inoubliable.