Des
bouddhistes considèrent que trois dalaï-lamas (le cinquième, le
treizième et le quatorzième) utilisèrent la religion à des fins
politiques. Selon eux, l'ambition politique du dalaï-lama actuel (le
XIVe), qui s'est imposé comme le guide suprême de toutes les
traditions du bouddhisme tibétain, l'a promu au rang de dictateur.
Comme
tout dictateur, le faux Dalaï-lama actuel a tous pouvoirs au
sein de la communauté tibétaine en exil, tant sur le plan religieux
que laïque. Un de ses actes de dictateur fut l'expulsion des
pratiquants tibétains de Shougdèn de la communauté bouddhiste,
laissant entendre que ces pratiquants n'étaient pas bouddhistes
parce qu'ils pratiquaient le culte de Dordjé Shougdèn, qu'il
considère comme un esprit malfaisant. En parallèle, il se prépare
à éliminer de la communauté bouddhiste les pratiquants occidentaux
de Shougdèn pour la même raison. Il a déjà expulsé des milliers
de pratiquants de Shougdèn de la société tibétaine, usant d'une
discrimination religieuse flagrante et faisant preuve de points de
vue extrêmes. Non content de cela, il a ordonné la collecte de
déclarations signées par les Tibétains vivant en Orient comme en
Occident. Ces déclarations stipulent que le signataire abandonne, ou
ne s'engagera jamais personnellement dans la pratique de Shougdèn,
et qu'il n'apportera aucun soutien, ni matériel ni spirituel, aux
pratiquants de Shougdèn, et qu'il n'aura plus aucun contact avec ces
pratiquants.
En
collectant ces déclarations signées, le Dalaï-lama a pour objectif
de protéger sa propre réputation, affirmant qu'il ne viole pas la
loi mais agit simplement conformément aux souhaits de son peuple.
Ses actes de discrimination religieuse violent les droits humains
fondamentaux et défient toute règle de droit démocratique. Il est
seul responsable, et nulle autre personne ne peut être tenue pour
responsable. Il est hypocrite, parce que lui-même enfreint la loi
mais qu'il fait porter cette responsabilité aux autres. De
nombreuses personnes ont signé cette déclaration uniquement parce
qu'elles avaient peur des représailles si elles ne le faisaient pas.
Ces représailles ont été clairement documentées dans de nombreux
journaux. D'autres personnes ont signé parce que, partisans du
Dalaï-lama, elles tentent de protéger sa réputation. […]
Depuis
1996, le Dalaï-lama a déclaré publiquement à maintes reprises que
la pratique de Shougdèn menaçait sa vie et la cause de
l'indépendance du Tibet. De nombreux Tibétains, en raison de leur
foi aveugle en le Dalaï-lama, croient ses paroles sans aller plus
loin pour rechercher la vérité. En conséquence, ces Tibétains
sont très en colère contre les pratiquants de Shougdèn et ils ont
essayé de les expulser de la société tibétaine de nombreuses
manières humiliation publique, actes de provocation, intimidations
et menaces, licenciements professionnels, refus d'accès à
différents services, propagation de mensonges, manipulation de
l'opinion publique, interdiction d'apporter tout soutien matériel ou
spirituel, et pour les moines, privations des besoins essentiels par
l'interdiction d'assister aux cours et aux différents services dans
leur monastère, et obligation de signer des promesses d'abandonner
la pratique de Dordjé Shougdèn.
Les
Tibétains du monde entier sont aujourd'hui divisés, en raison des
actes de discrimination religieuse du Dalaï-lama entre, d'une part
ceux qui acceptent ce qu'il dit de Dordjé Shougden et qui sont donc
en colère contre les pratiquants de Dordjé Shougdèn, et ceux qui
n'acceptent pas ce qu'il dit et souffrent donc beaucoup au sein de
leur communauté. Cette situation est omniprésente partout dans le
monde, en Orient comme en Occident.
L'ensemble
de la communauté tibétaine a perdu sa paix et son harmonie, les
membres ne se font plus confiance et elle se trouve maintenant dans
une situation très dangereuse. Tous ces problèmes ont pour unique
source le Dalaï-lama lui-même. En raison de sa politique
destructrice, la tradition guéloug est divisée entre ceux qui
suivent l'avis du Dalaï-lama et croient que Shougdèn est un esprit
malfaisant, et ceux qui croient que Shougdèn est un Bouddha de la
Sagesse. Les guélougpas ont ainsi perdu la paix, l'harmonie, la
confiance qui régnait entre eux, leurs activités spirituelles
communes et ils connaissent de grands dangers. D'autres actions du
Dalaï-lama ont également conduit à la division des kagyupas en
deux groupes : ils ont également perdu la paix, l'harmonie et la
confiance qui régnait entre eux, ainsi que leurs activités
spirituelles communes.
Pendant
de nombreuses années, le Dalaï-lama déclara très souvent qu'il ne
recherchait pas l'indépendance du Tibet et qu'il n'avait rien fait
pour promouvoir cette indépendance. Pourtant en 2008, il organisa
soudainement des manifestations dans ce but, au Tibet, contre la
Chine. Ces manifestations avaient pour but d'embarrasser le
gouvernement chinois l'année des jeux olympiques en Chine, mais des
extraits vidéos largement diffusés montrent des moines bouddhistes
s'adonnant à des pillages et des actes de violence, jetant ainsi le
discrédit sur le bouddhisme. Lui-même jouit d'une vie agréable
dans son luxueux palais en Inde, pendant que le pauvre peuple
tibétain connaît beaucoup de souffrances et de grands dangers. Ses
actes dénués de sens ont créé de nombreuses difficultés aux
Tibétains vivant au Tibet, car ils ont conduit à la destruction de
la confiance, de la paix et de l'harmonie.
Dès son
arrivée en Inde en 1959 comme réfugié, il fit le projet de
transformer les quatre traditions du bouddhisme tibétain —
nyingma, sakya, kagyu et guéloug — en une tradition unique. C'est
la méthode qu'il adopta pour détruire les lignées pures des
traditions nyingma, sakya, kagyu et guéloug, et s'autoproclamer chef
unique de cette nouvelle tradition. Il recherchait ainsi tous les
pouvoirs au sein de la société tibétaine, sur les plans spirituel,
politique et matériel.
À cette
époque, le Tso Kha Chusum (Treize Groupements de Tibétains)
s'opposa à ses plans, et pendant de nombreuses années la communauté
tibétaine ne connut ni paix, ni harmonie. En 1977, le chef des
treize groupements, Gungtang Tsultrim, fut abattu par balle. Il est
communément admis que l'assassinat fut perpétré par des personnes
travaillant pour le Dalaï-lama, en particulier pour Gyalo Dondrub,
le frère tristement célèbre du Dalaï-lama. Plus tard, d'autres
membres influents des treize groupements trouvèrent subitement la
mort dans des circonstances suspectes, et beaucoup considèrent que
leur mort est attribuable à des organisations travaillant pour le
Dalaï-lama. Il est dit qu'il existe une organisation secrète basée
à New Delhi, dirigée par ce frère tristement célèbre, dont la
fonction est de menacer, de détruire la réputation et même de tuer
ceux qui s'opposent aux desseins du Dalaï-lama.
Le
Dalaï-lama reçut une éducation très complète dans le bouddhisme,
de Trijang Rinpoché, son enseignant bienveillant et guide spirituel
racine, détenteur de la lignée des enseignements de Djé
Tsongkhapa. Pourtant, après son arrivée en Inde, le comportement du
Dalaï-lama envers son guide spirituel changea beaucoup. Il ne cessa
d'agir contre les intentions de Trijang Rinpoché, et mit tout en
œuvre pour détruire la tradition spirituelle de Trijang Rinpoché,
la tradition pure de la doctrine de Djé Tsongkhapa.
Depuis
1996, au Tibet, en Inde et au Népal, les pratiquants de Shougdèn
souffrent beaucoup parce que de nombreux Tibétains suivent le point
de vue du Dalaï-lama et adoptent la croyance que les pratiquants de
Shougdèn sont leurs ennemis. En Inde comme au Tibet, de nombreux
temples de Shougdèn, autels, statues, tableaux et textes furent
illégalement détruits et de nombreux moines expulsés de leurs
monastères. Sur les ordres du Dalaï-lama, les responsables des
monastères et des colonies tibétaines mettent tout en œuvre pour
expulser ceux qui restent dévoués à Trijang Rinpoché et
pratiquent Dordjé Shougdèn. De cette façon, le Dalaï-lama
provoque un grand désarroi et inflige d'importantes souffrances à
des millions de personnes.
Il est
clair que toutes ces situations épouvantables sont le produit des
actions malfaisantes du Dalaï-lama. Par décret dictatorial, il a
causé d'importantes souffrances à des personnes dans le monde
entier. Il menace l'existence des lignées pures de la pratique
bouddhiste, crée de profondes divisions au sein de la communauté
bouddhiste et détruit tout espoir pour la cause de l'indépendance
du Tibet en détruisant la confiance interne, la paix et l'harmonie
du peuple tibétain.