Yonten Gyatso, moine d'obédience lamaïste dans la province chinoise du Sichuan, a été torturé et condamné à sept ans de prison pour la diffusion d'informations sur les manifestations au Tibet, indique le réseau Reporters sans frontières auquel contribuait le moine .
Les
Chinois et leurs féroces tortionnaires, qui ne valent pas mieux que les
sadiques gardiens de Guantanamo, n'ignorent pas que l'ONG Reporters
sans frontières est financée par la CIA. (L'information circule sur le
Web. L'enquête de Maxime Vivas, La face cachée de Reporters sans frontières,
le confirme.) Le malheureux moine est donc considéré comme un agent des
faucons du Pentagone qui lorgnent vers le Tibet depuis des années et
n'ont jamais renoncé à déstabiliser la région pour affaiblir la Chine.
Yonten
Gyatso et les Tibétains qui s'immolent par le feu sont-ils victimes
d'une manipulation mentale ? Rappelons que les lamaïstes, notamment les
fanatiques qui ont été initiés aux arcanes de Kalachakra, se préparent à
la guerre sainte : la guerre de Shambala pour instaurer le règne
mondial du dharma, la « bonne » doctrine religieuse.
Robert Ménard, la face honteuse du journalisme
« Reporters sans frontières,
explique Maxime Vivas, prétend être une ONG de défense des journalistes
et de la liberté de la presse à travers le monde. Elle a été créée avec
des journalistes qui ont rapidement claqué la porte, la laissant aux
mains de Robert Ménard, lequel, après des études avortées de
philosophie, avait végété dans la fabrication de miel puis le placement
d'assurances en porte-à-porte, avant de se laisser tenter par les
médias.
Le site
Internet de RSF indique : « Notre action est relayée sur les cinq
continents grâce à ses sections nationales (Allemagne, Autriche,
Belgique, Canada, Espagne, France, Italie, Suède et Suisse), ses bureaux
à New York, Tokyo et Washington, et son réseau de plus de cent vingt
correspondants » s'appuyant sur des associations locales dans une
quinzaine de pays.
RSF dispose de locaux luxueux à Paris. Elle emploie vingt-trois
salariés, dispose d'un budget de trois millions sept cent quatre-vingt
mille huit cent soixante-dix euros, dont seulement vingt-deux mille
euros proviennent de cotisations des adhérents, soit moins de 0,6 % de
ses revenus. Pour le reste, elle engrange des subventions et des aides
diverses de grosses entreprises françaises, du gouvernement, de l'Union
européenne, des USA, et elle en appelle en permanence à la générosité
des citoyens. Parmi les entreprises françaises, l'hypermarché
Carrefour... qui multiplie ses magasins en Chine. Sans en donner le
montant, RSF indique que la Commission européenne lui octroie des
crédits dont une partie est destinée à soutenir l'action de blogueurs
chinois antigouvernementaux.
[...]
La National Endowment for Democracy (NED), dont nous avons dit qu'elle
subventionne le dalaï-lama, subventionne également Reporters sans
frontières qui a reçu par ailleurs de l'argent de la Fondation
taïwanaise pour la démocratie. Robert Ménard, secrétaire général
de RSF à l'époque, s'est rendu le 28 janvier 2007 à Taïwan pour
recevoir un chèque de cent mille dollars des mains du président
Chen Shui-bian, agissant au nom de cette fondation qui s'active en
direction de la Chine.
Quand
j'écrivais mon livre sur RSF, j'ai demandé à Robert Ménard de me
communiquer une copie du contrat qui le lie à la NED. Je n'ai pu
l'obtenir. En revanche, j'ai lu directement, sur le site du
gouvernement états-unien, un document où la NED explique aux ONG
bénéficiaires à quoi elles s'engagent. L'ONG doit énoncer les
objectifs précis à atteindre dans le pays de mise en œuvre de son
projet. Par exemple : parfaire les aptitudes des militants à diriger
et renforcer les capacités d'organisation des associations locales.
Elle devra fournir des preuves tangibles du changement ou des
résultats obtenus : résultats électoraux, votes des lois,
procès-verbaux des tribunaux, documents législatifs ou judiciaires,
reportages des médias, etc. Ces obligations expliquent la politique
de RSF à l'encontre de certains pays.
Mais,
dit la NED, elle ne devra pas avoir des activités dont l'objet est
d'influer sur la politique publique des États-Unis. De cet interdit
découle la quasi-impossibilité pour RSF de condamner ou de faire
cesser les assassinats de journalistes en Yougoslavie, puis en Irak
ou en Afghanistan quand l'armée américaine est impliquée. De même,
RSF ne peut condamner la présence de Bush à la cérémonie
d'ouverture des JO comme elle a condamné celle d'autres chefs
d'État.
Enfin,
si on suppose que les États-Unis, inquiets de voir monter une grande
puissance, soucieux de rester maîtres d'un monde unipolaire, voient
dans le financement du mouvement séparatiste dalaï-lamiste un moyen
d'affaiblir la Chine, voire de mettre le pied (et des bases
militaires) sur le « Toit du monde », il n'est pas étonnant de
voir RSF déployer une activité fébrile sur ce même chantier.
Le
vendredi 26 septembre 2008, Robert Ménard crée la surprise en
annonçant qu'il quitte RSF dès le mardi suivant « par envie de
faire autre chose ». En guise d'envie de faire autre chose, il
tourne quelque temps en rond, envisage publiquement diverses
hypothèses et finit par aller se vendre au Qatar, dictature arabe
polygame, misogyne, où les travailleurs étrangers sont traités
comme les serfs du Tibet sous les dalaï-lamas (la rapporteuse
spéciale des Nations unies sur la traite des personnes, en
particulier les femmes et les enfants, a exprimé sa préoccupation à
propos des travailleurs immigrés victimes de « traite d'êtres
humains », où la flagellation est une punition légale, où la
peine de mort est en vigueur, où la presse ne peut émettre de
critiques contre la famille royale au pouvoir et où les lois
découlent non pas des élus du peuple, mais de la charia).
Aujourd'hui,
il vaticine sur une chaîne de télévision privée où, selon un
article d'un grand hebdomadaire français, il « bafoue » les droits
de l'homme « chaque matin dans son émission en humiliant et en
insultant ses invités » .
La
face cachée de Reporters sans frontières
De la CIA aux faucons du Pentagone
(Extrait)
Nul
n’est contraint de croire un auteur sur parole. Aussi chaque fois
qu’une de mes assertions pourrait paraître trop surprenante, j’ai
choisi de rendre aisée sa vérification par Internet grâce à
quelques « liens » utiles. Je suggère aussi au lecteur
d’user d’un procédé simple : coller dans la cartouche ad
hoc de son moteur de recherche un fragment d’un texte entre
guillemets dont il veut contrôler l’authenticité.
Ainsi,
quand je prétends que, au plus fort du coup d’État d’avril 2002
à Caracas, Reporters sans frontières a publié un communiqué
mensonger dans lequel on lisait que « Hugo Chàvez a signé sa
démission dans la nuit », le lecteur observera que mon
assertion est confirmée par des dizaines de sources variées sur
Google. Par le même procédé, on vérifiera que RSF est bien
financée par des officines-écrans de la CIA ou par le milliardaire
et magnant international de la presse George Soros, via l’Open
Society Institute qui intervient dans les contrées ou peut être
fabriqué un gouvernement pro-états-unien. On constatera, grâce à
des sources irréfutables, que la famille d’un caméraman assassiné
par l’armée états-unienne a ordonné à RSF de se retirer du
dossier pour cause de flagrante complaisance avec les tueurs. On
découvrira comment RSF affectionne de jouer le rôle d’avocat des
faucons du Pentagone. On s’étonnera de sa lutte contre les
restrictions légales à la propagation des propos antisémites et
xénophobes, de ses rapports avec l’extrême droite états-unienne
et française. On pourra même visionner un débat public où RSF
plaide pour la libre publication des textes révisionnistes et
négationnistes.
RSF
est un avion lourdaud, à hélices dorées, qui ne vole pas très
haut et qui fait beaucoup de bruit. Il largue des méga-bombes sur
les petits pays insoumis et des leurres dans le ciel des grands
champions du libéralisme. L’abondance des artifices pétaradants
permet au pilote de capter l’attention et l’argent des gogos -
« Achetez mes calendriers, mes albums, mes revues, mes
gadgets ! »- et d’affirmer qu’il tire sans distinction
sur tous les « prédateurs ».
Mais
il suffit d’y regarder de près pour découvrir la mystification.
C’est d’ailleurs en allant farfouiller dans les écrits de RSF et
en l’interrogeant directement que, pour l’essentiel j’ai percé
la véritable nature de cette association. C’est pour l’avoir lu,
vu et écouté que je peux tracer le portrait de son chef :
déguisé en Chevalier Blanc, il savate les faibles au coin des rues
sombres ; en Zorro, il offre son épée aux latinfundistes ;
en Astérix, il fréquente le camp de Babaorum ; en Tintin, il
accuse les tziganes d’avoir volé le bijoux de la Castafiore ;
en Don Quichotte, il monte à l’assaut des bidonvilles ; en
Robin des Bois, il prend l’argent des riches pour donner des coups
au pauvre.
La
face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux faucons du
Pentagone de Maxime Vivas.