Sunday, September 14, 2014

La face cachée de Reporters sans frontières



Yonten Gyatso, moine d'obédience lamaïste dans la province chinoise du Sichuan, a été torturé et condamné à sept ans de prison pour la diffusion d'informations sur les manifestations au Tibet, indique le réseau Reporters sans frontières auquel contribuait le moine .


Les Chinois et leurs féroces tortionnaires, qui ne valent pas mieux que les sadiques gardiens de Guantanamo, n'ignorent pas que l'ONG Reporters sans frontières est financée par la CIA. (L'information circule sur le Web. L'enquête de Maxime Vivas, La face cachée de Reporters sans frontières, le confirme.) Le malheureux moine est donc considéré comme un agent des faucons du Pentagone qui lorgnent vers le Tibet depuis des années et n'ont jamais renoncé à déstabiliser la région pour affaiblir la Chine.

Yonten Gyatso et les Tibétains qui s'immolent par le feu sont-ils victimes d'une manipulation mentale ? Rappelons que les lamaïstes, notamment les fanatiques qui ont été initiés aux arcanes de Kalachakra, se préparent à la guerre sainte : la guerre de Shambala pour instaurer le règne mondial du dharma, la « bonne » doctrine religieuse.

Robert Ménard, la face honteuse du journalisme 

« Reporters sans frontières, explique Maxime Vivas, prétend être une ONG de défense des journalistes et de la liberté de la presse à travers le monde. Elle a été créée avec des journalistes qui ont rapidement claqué la porte, la laissant aux mains de Robert Ménard, lequel, après des études avortées de philosophie, avait végété dans la fabrication de miel puis le placement d'assurances en porte-à-porte, avant de se laisser tenter par les médias.

Le site Internet de RSF indique : « Notre action est relayée sur les cinq continents grâce à ses sections nationales (Allemagne, Autriche, Belgique, Canada, Espagne, France, Italie, Suède et Suisse), ses bureaux à New York, Tokyo et Washington, et son réseau de plus de cent vingt correspondants » s'appuyant sur des associations locales dans une quinzaine de pays.

RSF dispose de locaux luxueux à Paris. Elle emploie vingt-trois salariés, dispose d'un budget de trois millions sept cent quatre-vingt mille huit cent soixante-dix euros, dont seulement vingt-deux mille euros proviennent de cotisations des adhérents, soit moins de 0,6 % de ses revenus. Pour le reste, elle engrange des subventions et des aides diverses de grosses entreprises françaises, du gouvernement, de l'Union européenne, des USA, et elle en appelle en permanence à la générosité des citoyens. Parmi les entreprises françaises, l'hypermarché Carrefour... qui multiplie ses magasins en Chine. Sans en donner le montant, RSF indique que la Commission européenne lui octroie des crédits dont une partie est destinée à soutenir l'action de blogueurs chinois antigouvernementaux.
[...]

La National Endowment for Democracy (NED), dont nous
avons dit qu'elle subventionne le dalaï-lama, subventionne également Reporters sans frontières qui a reçu par ailleurs de l'argent de la Fondation taïwanaise pour la démocratie. Robert Ménard, secrétaire général de RSF à l'époque, s'est rendu le 28 janvier 2007 à Taïwan pour recevoir un chèque de cent mille dollars des mains du président Chen Shui-bian, agissant au nom de cette fondation qui s'active en direction de la Chine.


Quand j'écrivais mon livre sur RSF, j'ai demandé à Robert Ménard de me communiquer une copie du contrat qui le lie à la NED. Je n'ai pu l'obtenir. En revanche, j'ai lu directement, sur le site du gouvernement états-unien, un document où la NED explique aux ONG bénéficiaires à quoi elles s'engagent. L'ONG doit énoncer les objectifs précis à atteindre dans le pays de mise en œuvre de son projet. Par exemple : parfaire les aptitudes des militants à diriger et renforcer les capacités d'organisation des associations locales. Elle devra fournir des preuves tangibles du changement ou des résultats obtenus : résultats électoraux, votes des lois, procès-verbaux des tribunaux, documents législatifs ou judiciaires, reportages des médias, etc. Ces obligations expliquent la politique de RSF à l'encontre de certains pays.

Mais, dit la NED, elle ne devra pas avoir des activités dont l'objet est d'influer sur la politique publique des États-Unis. De cet interdit découle la quasi-impossibilité pour RSF de condamner ou de faire cesser les assassinats de journalistes en Yougoslavie, puis en Irak ou en Afghanistan quand l'armée américaine est impliquée. De même, RSF ne peut condamner la présence de Bush à la cérémonie d'ouverture des JO comme elle a condamné celle d'autres chefs d'État.

Enfin, si on suppose que les États-Unis, inquiets de voir monter une grande puissance, soucieux de rester maîtres d'un monde unipolaire, voient dans le financement du mouvement séparatiste dalaï-lamiste un moyen d'affaiblir la Chine, voire de mettre le pied (et des bases militaires) sur le « Toit du monde », il n'est pas étonnant de voir RSF déployer une activité fébrile sur ce même chantier.

Le vendredi 26 septembre 2008, Robert Ménard crée la surprise en annonçant qu'il quitte RSF dès le mardi suivant « par envie de faire autre chose ». En guise d'envie de faire autre chose, il tourne quelque temps en rond, envisage publiquement diverses hypothèses et finit par aller se vendre au Qatar, dictature arabe polygame, misogyne, où les travailleurs étrangers sont traités comme les serfs du Tibet sous les dalaï-lamas (la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la traite des personnes, en particulier les femmes et les enfants, a exprimé sa préoccupation à propos des travailleurs immigrés victimes de « traite d'êtres humains », où la flagellation est une punition légale, où la peine de mort est en vigueur, où la presse ne peut émettre de critiques contre la famille royale au pouvoir et où les lois découlent non pas des élus du peuple, mais de la charia).

Aujourd'hui, il vaticine sur une chaîne de télévision privée où, selon un article d'un grand hebdomadaire français, il « bafoue » les droits de l'homme « chaque matin dans son émission en humiliant et en insultant ses invités » .

La face cachée de Reporters sans frontières De la CIA aux faucons du Pentagone
(Extrait)

Nul n’est contraint de croire un auteur sur parole. Aussi chaque fois qu’une de mes assertions pourrait paraître trop surprenante, j’ai choisi de rendre aisée sa vérification par Internet grâce à quelques « liens » utiles. Je suggère aussi au lecteur d’user d’un procédé simple : coller dans la cartouche ad hoc de son moteur de recherche un fragment d’un texte entre guillemets dont il veut contrôler l’authenticité.

Ainsi, quand je prétends que, au plus fort du coup d’État d’avril 2002 à Caracas, Reporters sans frontières a publié un communiqué mensonger dans lequel on lisait que « Hugo Chàvez a signé sa démission dans la nuit », le lecteur observera que mon assertion est confirmée par des dizaines de sources variées sur Google. Par le même procédé, on vérifiera que RSF est bien financée par des officines-écrans de la CIA ou par le milliardaire et magnant international de la presse George Soros, via l’Open Society Institute qui intervient dans les contrées ou peut être fabriqué un gouvernement pro-états-unien. On constatera, grâce à des sources irréfutables, que la famille d’un caméraman assassiné par l’armée états-unienne a ordonné à RSF de se retirer du dossier pour cause de flagrante complaisance avec les tueurs. On découvrira comment RSF affectionne de jouer le rôle d’avocat des faucons du Pentagone. On s’étonnera de sa lutte contre les restrictions légales à la propagation des propos antisémites et xénophobes, de ses rapports avec l’extrême droite états-unienne et française. On pourra même visionner un débat public où RSF plaide pour la libre publication des textes révisionnistes et négationnistes.
RSF est un avion lourdaud, à hélices dorées, qui ne vole pas très haut et qui fait beaucoup de bruit. Il largue des méga-bombes sur les petits pays insoumis et des leurres dans le ciel des grands champions du libéralisme. L’abondance des artifices pétaradants permet au pilote de capter l’attention et l’argent des gogos - « Achetez mes calendriers, mes albums, mes revues, mes gadgets ! »- et d’affirmer qu’il tire sans distinction sur tous les « prédateurs ».
Mais il suffit d’y regarder de près pour découvrir la mystification. C’est d’ailleurs en allant farfouiller dans les écrits de RSF et en l’interrogeant directement que, pour l’essentiel j’ai percé la véritable nature de cette association. C’est pour l’avoir lu, vu et écouté que je peux tracer le portrait de son chef : déguisé en Chevalier Blanc, il savate les faibles au coin des rues sombres ; en Zorro, il offre son épée aux latinfundistes ; en Astérix, il fréquente le camp de Babaorum ; en Tintin, il accuse les tziganes d’avoir volé le bijoux de la Castafiore ; en Don Quichotte, il monte à l’assaut des bidonvilles ; en Robin des Bois, il prend l’argent des riches pour donner des coups au pauvre.
La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux faucons du Pentagone de Maxime Vivas.