Bouddhisme social sans prétention
Situé sur un promontoire, le stoupa ou " djédi " de LAEM MAE PIM est vite repéré par les navigateurs expérimentés qui longent les côtes du Golfe de Thaïlande.
Le sanctuaire bouddhique, entouré d’une foisonnante végétation, abrite de vieilles statuts de Bouddha. Les moines du Wat (monastère) CHAG MAKRUT, situé à cinquante kilomètres de la ville de RAYONG, propriétaires du lieu, avaient fait construire une cellule de moine et une petite salle attenantes au sanctuaire. Un préau, au carrelage délicatement rosé, abrite les dévots qui prient devant le stoupa (la première photo avec les 3 moines a été prise dans ce préau).
L’ermitage paradisiaque de LAEM MAE PHIM était inoccupé depuis des années. Phra HONGSA, un ancien officier de police devenu moine après le décès de son père, connaissait l’Abbé du WAT CHAG MAKRUT, grâce à son intercession, j’ai obtenu les clés du stoupa.
Les villageois pauvres se sont rapidement manifestés pour me demander de rehausser le niveau d'anglais de leurs enfants. Après quelques jours de nettoyage, la classe d’été de " LAEM MAE PIM hermitage " a ouvert ses portes. Une demi-douzaine d’enfants espiègles ont participé aux leçons d’anglais. Leurs compagnons, de jeunes chiens joueurs, n’ont jamais oublié de venir aux cours. Il faut dire que les amusement n’ont pas manqué durant nos promenade en forêt ou sur la plage. Il est indiscutable que la pédagogie ludique permet de mieux retenir le vocabulaire anglais. Même les chiens ont vite compris ces mots : " Bring back the balloon ! "
A la fin des vacances scolaires, j’ai quitté l’ermitage pour aller à Taiwan.