Monday, December 09, 2024

"J’ai 188 ans et la mort m’a oublié"

 

Ce vieil homme "retrouvé dans une grotte" est-il le nouveau doyen de l’humanité ?


Siyaram Baba est un sadhu (ascète solitaire). Il aurait 188 ans selon ses disciples, mais les estimations officielles tournent autour de 110 à 120 ans. Il a reçu des millions de roupies indiennes en dons et a tout redistribué autour de lui.


L'INDEPENDANT :

Une "découverte" qui a affolé les réseaux sociaux.

Une vidéo d’un vieil Indien qui aurait été sauvé d’une grotte de la ville de Bangalore et prétend avoir 188 ans est devenue virale ces derniers jours. Sur les images qui circulent sur les réseaux sociaux, on peut voir l’homme, d’apparence vraiment fragile et uniquement recouvert d’un pagne, se faire aider par plusieurs personnes pour avancer. Le vieil homme, initialement identifié comme Viken Kushwah, apparaît marchant à l’aide d’une canne et accompagné du message suivant : "J’ai 188 ans et la mort m’a oublié".

La réalité est cependant bien différente. L’homme en question serait Siyaram Baba, une personne connue dans l’État indien du Madhya Pradesh pour être considérée comme un saint hindou. Bien qu’il soit considéré comme l’une des personnes les plus âgées du pays, son âge n’atteindrait pas 188 ans mais est plutôt estimé à environ 110 ans.

De plus, sur les réseaux sociaux, il a été affirmé que le vieil homme avait été retrouvé dans une grotte, ce qui ne serait pas non plus vrai, selon le quotidien pakistanaias The Express Tribune.


Sunday, December 08, 2024

Gourou Bikran Choudhury : "Une femme, je la fais jouir 42 fois en une nuit"





L'Effet Papillon revient sur le reportage de Mathieu Bonnet :

"Rencontre avec le yogi CHOUDHURY, le fondateur du hot yoga, le yoga sauna, plus connu sous le nom de « yoga Bikram ». Le principe : faire suer le citadin stressé dans une salle surchauffée. 26 positions en 90 mn et un succès mondial. Aussitôt, l’indien devient LE gourou des stars et le chouchou de son banquier. Aujourd’hui, il ferait plutôt la fortune de ses avocats."


Commentaire :

Le yoga est devenu un produit commercial. Le psychisme est confondu avec l’esprit et des extases sans lendemain sont regardées comme les prémices de la Libération.

La contre-initiation, qui téléguide le spiritualisme moderne, a répandu des idées erronées sur l’ascétisme. Des gourous affirment que les enseignements ultimes permettent de concilier les absurdités de la vie moderne avec la plus haute réalisation spirituelle, "tout va pour le mieux dans le pire des mondes".

Des adeptes du Dzogchen et du Mahamoudra du bouddhisme tibétain se comportent comme des êtres dégénérés en affirmant intégrer la contemplation dans toutes les activités humaines. Les exploits de Drukpa kungley, moine ivrogne, libidineux et tueur occasionnel, inspirent des néo-bouddhistes tantriques. Les frasques de maîtres tibétains contemporains sont à l’origine d’un courant qui revendique la "folle sagesse" comme voie de réalisation. L'amour de l'argent, les manipulations sexuelles et l'ivrognerie sont les principales spécialités des gourous tantriques sans scrupules.

Durant cette période sombre, on met en exergue la richesse. Cette mentalité est très répandue aux Etats-Unis, pays élu de la contre-initiation et des gourous richissimes. Beaucoup d'anglo-saxons croient que les personnes fortunées bénéficient de grâces divines. En réalité, la simplification des besoins et la pauvreté volontaire sont souvent consécutives à la véritable spiritualité.

Les "spiritualistes" modernes oublient cette phrase de l'Evangile :

"Il est plus facile qu'un chameau entre par un trou d'aiguille, qu'un riche n'entre dans le royaume de Dieu." Matthieu 19:24, Bible Darby en français.

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5 000 femmes pour Drukpa Kunley,
moine bouddhiste insatiable.


Le culte du phallus au Bhoutan :


"Même s’il existait des symboles phalliques avant l’introduction du bouddhisme au Bhoutan, le culte actuel serait l’héritage d’un moine tibétain, Drukpa Kunley, arrivé au Bhoutan au XVième siècle. Un peu rebelle et contre le système et la hiérarchie, Drukpa Kunley était un coureur de jupon : d’après certaines versions de sa biographie, il aurait couché avec plus de 5000 femmes ! On l’appelle le "fou divin" (Mad Saint) et ce n’est pas pour rien... Ce moine aurait même remplacé de l’eau sainte par son urine lors de cérémonies religieuses."

https://www.voyagebhoutan.com/le-culte-du-phallus


Tuesday, September 10, 2024

Plus lamaïste que le dalaï-lama


Matthieu Ricard et son père l'académicien Jean-François Revel.

"Dans cette élite de la rue du Bac qui pratiquait des crimes pédocriminels, on retrouve Claude Imbert, fondateur du Point  et membre du club du Siècle, Jean-François Revel, écrivain et membre de l’Académie Française, et l’écrivain Gabriel Matzneff. Et personne n’en a parlé !" Karl Zéro


Matthieu Ricard, célèbre moine lamaïste et interprète du dalaï-lama, photographie le Tibet depuis des années. Amateur de textes, il est allé dans « la plus grande imprimerie manuelle de l'humanité » située à Dergué, dans l'est du Tibet.

Les belles photographies du moine français nous plongent dans un Tibet paradisiaque et... imaginaire. Le moine français ne montre jamais l'envers du décor. Par exemple, les moines oisifs et crasseux qui déambulent dans les rue commerçantes malpropres et polluées de Dergué ou des autres cités tibétaines. Les personnes qui ont voyagé dans cette partie du monde n'ignorent pas que les villes, toujours plus bétonnées, sont souvent hideuses. D'ailleurs, cette manie du béton se retrouve en France où des lamas font édifier à grands frais de vilains temples comme celui de Lérab Ling, à côté de Lodève (34). Dans l'album photographique de Matthieu Ricard, "Tibet, regards de compassion", le Tibet réel, celui de l'affairisme destructeur du tissu social et de l'environnement, est dissimulé.

Matthieu Ricard était le docile disciple du hiérarque tibétain Dilgo Khyentsé (1910-1991). Il a photographié le retour de son gourou au Tibet. Soucieux de faire l'apologie du lamaïsme et de son ordre hiérarchique, il a photographié le gros Dilgo Khyentsé se déplaçant en litière ou en chaise à porteur comme un potentat de l'Antiquité. L'image du hiérarque tibétain dans sa litière portée par des hommes asservis par les superstitions ne choque nullement le moine français. A-t-il oublié que le fondateur du christianisme s'était contenté d'un âne pour se rendre à Jérusalem ?

Matthieu Ricard, propagandiste du lamaïsme féodal et rejeton de Jean-François Revel, de son vrai nom Jean-François Ricard (1924-2006), est bien le fils de son père. 

Jean-François kahn, cofondateur de Marianne, dresse le portrait du père du moine lamaïste :

« Philosophe, journaliste, excellent et brillant polémiste qui osa de talentueuses sorties iconoclastes (ni Marx ni Jésus). Fut un ardent mitterrandiste, assimila la France gaulliste à une dictature bananière, avant d'expliquer, en 1981, que la France basculait inéluctablement dans le système totalitaire. Candidat aux élections, il bénéficia, en 1967, du désistement des communistes dont il expliqua, par la suite, qu'ils étaient en train de s'emparer de tous les leviers du pouvoir afin d'installer un régime soviétique.

Esprit aigu et lucide, il annonça, outre l'instauration d'une « dictature rouge » en France, l'élection de Mc Govern à la présidence des États-Unis ou l'émergence d'un « modèle vénézuelien » avant Chavez, ainsi que l'inévitable échec des démocraties face au rouleau compresseur soviétique. Il expliqua que se poser des questions sur les conditions de la première élection de George Bush, et en particulier sur la nature du scrutin en Floride, constituait le comble de l'antiaméricanisme forcément primaire. Plus bushiste d'ailleurs que Bush lui-même, soutenant tout ce qui vient de Moscou (pardon, de Washington !), il applaudit à l'invasion de l'Irak, croisade légitime pour la démocratie, et expliqua ensuite que les Irakiens n'étaient « congénitalement » pas faits pour la démocratie. Converti au néolibéralisme pur et dur dont il refusa, par esprit de système, d'examiner la moindre tare, il continua de batailler jour après jour, avec verve et talent, contre le monstre communiste... »

A l'instar de son père, Matthieu Ricard n'examinera jamais les tares de l'odieux système qu'il sert.