"Dans cette élite de la rue du Bac qui pratiquait des crimes pédocriminels, on retrouve Claude Imbert, fondateur du Point et membre du club du Siècle, Jean-François Revel, écrivain et membre de l’Académie Française, et l’écrivain Gabriel Matzneff. Et personne n’en a parlé !" Karl Zéro
Matthieu
Ricard, célèbre moine lamaïste et interprète du dalaï-lama,
photographie le Tibet depuis des années. Amateur de textes, il est allé
dans « la plus grande imprimerie manuelle de l'humanité » située à
Dergué, dans l'est du Tibet.
Les belles photographies du moine français nous
plongent dans un Tibet paradisiaque et... imaginaire. Le moine français
ne montre jamais l'envers du décor. Par exemple, les moines oisifs et
crasseux qui déambulent dans les rue commerçantes malpropres et polluées
de Dergué ou des autres cités tibétaines. Les personnes qui ont voyagé
dans cette partie du monde n'ignorent pas que les villes, toujours plus
bétonnées, sont souvent hideuses. D'ailleurs, cette manie du béton se
retrouve en France où des lamas font édifier à grands frais de vilains
temples comme celui de Lérab Ling, à côté de Lodève (34). Dans l'album
photographique de Matthieu Ricard, "Tibet, regards de compassion", le Tibet réel, celui de l'affairisme destructeur du tissu social et de l'environnement, est dissimulé.
Matthieu
Ricard était le docile disciple du hiérarque tibétain Dilgo Khyentsé
(1910-1991). Il a photographié le retour de son gourou au Tibet.
Soucieux de faire l'apologie du lamaïsme et de son ordre hiérarchique,
il a photographié le gros Dilgo Khyentsé se déplaçant en litière ou en
chaise à porteur comme un potentat de l'Antiquité. L'image du hiérarque
tibétain dans sa litière portée par des hommes asservis par les
superstitions ne choque nullement le moine français. A-t-il oublié que
le fondateur du christianisme s'était contenté d'un âne pour se rendre à
Jérusalem ?
Matthieu
Ricard, propagandiste du lamaïsme féodal et rejeton de Jean-François
Revel, de son vrai nom Jean-François Ricard (1924-2006), est bien le
fils de son père.
Jean-François kahn, cofondateur de Marianne, dresse le
portrait du père du moine lamaïste :
« Philosophe,
journaliste, excellent et brillant polémiste qui osa de talentueuses
sorties iconoclastes (ni Marx ni Jésus). Fut un ardent mitterrandiste,
assimila la France gaulliste à une dictature bananière, avant
d'expliquer, en 1981, que la France basculait inéluctablement dans le
système totalitaire. Candidat aux élections, il bénéficia, en 1967, du
désistement des communistes dont il expliqua, par la suite, qu'ils
étaient en train de s'emparer de tous les leviers du pouvoir afin
d'installer un régime soviétique.
Esprit
aigu et lucide, il annonça, outre l'instauration d'une « dictature
rouge » en France, l'élection de Mc Govern à la présidence des
États-Unis ou l'émergence d'un « modèle vénézuelien » avant Chavez,
ainsi que l'inévitable échec des démocraties face au rouleau compresseur
soviétique. Il expliqua que se poser des questions sur les conditions
de la première élection de George Bush, et en particulier sur la nature
du scrutin en Floride, constituait le comble de l'antiaméricanisme
forcément primaire. Plus bushiste d'ailleurs que Bush lui-même, soutenant tout ce qui vient de Moscou (pardon, de Washington !), il
applaudit à l'invasion de l'Irak, croisade légitime pour la démocratie,
et expliqua ensuite que les Irakiens n'étaient « congénitalement » pas
faits pour la démocratie. Converti au néolibéralisme pur et dur dont il
refusa, par esprit de système, d'examiner la moindre tare, il continua de batailler jour après jour, avec verve et talent, contre le monstre communiste... »
A l'instar de son père, Matthieu Ricard n'examinera jamais les tares de l'odieux système qu'il sert.